Reliquat

Hier soir je parlais de la crise de ma femme, de la manière dont j'ai pris sur moi sa souffrance et de la manière dont j'use habituellement pour transmuter ces énergies.

Mais je sentais bien que le travail n'était pas terminé.

Je me suis couché relativement tôt et relativement exténué (il faudra que j'aborde un jour la question de la tension nerveuse en rapport avec les émotions) et je me suis réveillé pas très bien : sinusite ... et avec le temps, un malaise est devenu de plus en plus perceptible.

J'ai pris mon pendule, et l'ai utilisé pour tester la présence d'âmes errantes. Il m'a répondu oui, mais pris d'un doute, je refais un test en renforçant le lâcher-prise : la réponse a alors été négative.

Ben oui ! C'est bien pratique les âmes errantes ! Il est facile de tomber dans une stratégie d'évitement, ou de diversion, et de repousser à l'extérieur ce qui est à l'intérieur. (toute pourrie cette formulation) ; en gros il est plus facile de se dire que son mal être vient d'éléments extérieurs que de soi ; ça évite de se remettre en cause. Ca traite momentanément le problème mais ça ne résout rien. Un peu étrange comme raisonnement si l'on considère que ces énergies qui sont en moi viennent de ma femme.

Bref, pour en revenir à nos moutons, j'ai tout stoppé (de toutes façons je n'avais rien envie de faire lol) et j'ai accordé un peu d'attention à ce malaise. Rapidement une tension est apparue dans le thorax : je sentais cette énergie peu localisée et diffuse ; elle prend beaucoup de place, un peu à la manière de la colère qui prend tout le corps, sauf que là ça se limite au thorax.

2 points qui justifient ce billet :

• M'est venue l'idée que je pourrais tenter un dialogue avec cette énergie, et c'est ce que j'ai fait ; de suite m'est venue l'image de ma femme en souffrance, se tordant de douleur, hurlant, pleurant. Mais que faire de cette information (par ailleurs ... l'imagination, le désir de mettre sur le dos de quelqu'un d'autre le poids de cette souffrance ...) ? Ok ça me permet d'avoir une idée d'où elle vient, mais est-ce utile ?
• Je ne sais plus comment : un peu de cette énergie s'est mise en mouvement et est remontée vers les yeux  ; sensation autours des yeux : préparation aux larmes ! sauf que je n'arrive plus du tout à pleurer. Donc oui, l'énergie peut se transformer pour être évacuée physiquement, par les larmes par exemples (je ne vois pas tellement d'autres 'médiums' physiques ; frissons, tremblements peut-être ...)

En conclusion : hier je n'ai donc pas transmuté entièrement ces énergies. Pourquoi ? peut-être parce que ce transfert et la transmutation que j'ai opéré ont eu lieu pendant les heures de travaille et que donc je ne pouvais pas vraiment être 'à fond' sur cette transmutation (à noter que j'ai fait preuve d'une rare concentration dans mon travail : stratégie d'évitement ? la colère s'exprimant, se défoulant dans le travail ?) ? Ou peut-être parce que la dose d'énergie transmise était vraiment importante (hier je mentionnais le mal-être profond qui m'habite après les crises de ma femme ; ce que je n'ai pas dit, c'est qu'il y a encore un an, je pouvais rester plusieurs jours dans cet état ; ce matin je ne retrouve qu'une petite partie de ces énergies : un progrès conséquent est indéniable). A l'heure où j'écris ces mots, je me sens mieux ; j'ai accordé de l'attention à ces énergies et elles se sont allégées (dans quelle mesure c'est encore difficile à dire) mais j'ai aussi le sentiment qu'écrire sur ce blog participe au process.