Point au04/08/2021

Publié le par Apocalyptik Saddhu

Depuis plusieurs mois je vis de profonds changements.

J’hésite à parler de révolution intérieure tellement cette expression me semble cliché et connoté (je déteste les clichés) pourtant c’est vraisemblablement ce dont il s’agit.

L’écoute de l’émission de Laurent Fendt sur Maria Valtortta aura eu des conséquences que je n’aurais pas imaginées alors. J’ai renoué avec mes racines chrétiennes et ce renouement a balayé tout le reste. Balayé non, plutôt relégué en second plan, néanmoins j’ai du prendre mes distances par rapport aux réseaux sociaux ´spirituels et énergétiques’ qui ont perdu leur sens premier. De fait beaucoup des choses «  d’avant » sont devenues secondaires. L’essentiel m’est apparu clairement avec Maria Valtortta et il est devenu difficile de maintenir la compatibilité avec l’ancien du coup j’ai supprimé mon compte Facebook qui, n’en déplaise à moi-même, prenait une part importante de ma vie.

Le christianisme se suffit à lui-même, même si pareillement les… institutions chrétiennes et les chrétiens se sont largement perdus en chemin. Une fois de plus, ‘je sais’ mais je me sens impuissant. 

Du coup, rupture d’anciennes et moins anciennes amitiés, solitude…

Les enseignements de Jesus ne sont tout simplement pas compatibles avec les conneries news-âge. Le christianisme est exigeant, Dieu vomit les tièdes. J’ai pris conscience de beaucoup de choses, de mon orgueil en premier lieu, mais aussi de la profonde dualité du monde.

Tout le monde il est pas beau et gentil, tout ne va pas bien, le monde va très mal et demande une action tranchée et rapide, pour le moins de nous positionner clairement. Le monde est le terrain de jeu du combat entre le mal et le bien. Mon séjour dans la non-dualité m’avait fait croire l’inverse : il n’en est rien. Le monde va très mal et de plus en plus mal, et il y a urgence, qu’on considère seulement les crises climatiques à la lumière des changements du même nom pour s’en convaincre. Je dis ‘seulement’ car il existe de nombreux autres chevaux de bataille, la crise du Covid en représentant une autre partie non négligeable.

Jesus nous parle par Maria Valtortta, et les évangiles, de ce combat du bien et du mal, et du combat sous-jacent pour les âmes. Le petit monde spirituel est profondément ´infiltré’ par les forces du mal. La superficialité y règne en maître. La tromperie et la duplicité y sont princes.

Ce n’est pas en faisant peur qu’on fait bouger les gens dans le bon sens. Comment faire alors ? Peut-être en donnant l’exemple.

En attendant je me sens plus une merde que jamais mais pour le moins je ne me déteste plus. Le christianisme m’a permis de trouver l’acceptation et un certain sens à ma sou

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